Il avait monté un des escaliers. Au bout de l'escalier qu'il avait choisi, il y avait les corridors. Il prit celui de droite. Il aurait pu prendre celui de gauche. Il y avait des portes. Chiffres pairs, à droite. Chiffre impair à gauche.
Au bout d'un certain temps, il arriva à ce qui lui semblait la porte qu'il lui fallait ouvrir. Ce qu'il fit.
La conversation était déjà commencée.
Il y avait l'avocat.
Un médecin.
Celui qui avait l'air coupable.
L'avocat trouvait son client lucide.
Le médecin aliéniste trouvait que le client de l'avocat présentait des signes évidents de.
Mais il faisait remarquer que les maladies mentales n'enlèvent pas la lucidité, ni
l'intelligence d'une personne. Tout en soulignant que les maladies mentales courtcircuitent le bon fonctionnement du cerveau qui contrôle les diverses facultés de l'individu.
Il était donc compréhensible que, lors de ce qu'il désignait comme un orage mental, il se produisait comme il arrive lors d'un jour clair, un changement soudain et inquiétant. Comme dans la nature ou chez l'humain, cela provoquent un comportement délirant.
Il arrive qu'un individu apparamment normal ou sain d'esprit peut
disjoncter s'il y a un déclencheur
Et les témoins se trouveront face à une psychose.
Et il y a très peu de distance entre un témoin et une victime.
Ceux qui vivent avec des gens atteint dans leur santé
mentale, plus ou moins gravement, parfois au point, d'être désigné atteint d'une maladie mentale, ceux-là comprendront.
On n'aime pas parler de ces choses là.
Mais ces choses là arrivent.
Et c'est pourquoi nous avons à juger aujourd'hui cet homme pour le meutre sordide de ses 3 enfants.
Avant d'arriver à la conclusion qu'il est ou non coupable de ces crimes évidents. Nous sommes aujourd'hui à nous interroger pour savoir s'il savait ou non ce qu'il faisait.
En effet, cette question était préoccupante.
Quant à décider s'il serait coupable ou non, on ne le ferait que lors d'une seconde étape.
La première étape était déjà difficile à supporter pour celui que tout désignait comme l'assassin, les proches de ses victimes, dont leur mère, son épouse.
Cette pauvre femme ne pouvait que rester sidérée devant les 3 corps sanglants de ses enfants immolés sur l'autel de la folie, corps que l'on avait étendu au milieu de la pièce.
Même s'ils étaient morts depuis un moment, il aurait pu paraître étrange de penser que le sang continuait à couler de leurs nombreuses plaies.
Comme si les blessures ne se refermaient pas.
Comme si le couteau qu'avait utilisé leur père était fait d'un métal particulier et intéressant.
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État 1. 22 avril 2014
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